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Bien s’entourer pour restructurer efficacement son entreprise en difficulté


Que ce soit en raison de l’instabilité réglementaire et fiscale, de la pression des fournisseurs et des clients, de problèmes de recrutement et ou d’aléas conjoncturels la vie des entreprises est ponctuée d’écueil qui mettent sa survie en péril. Face à ces dangers, le dirigeant doit réagir à temps et s’entourer de professionnels de la restructuration et du retournement d’entreprise.


C’est une évidence pour les entrepreneurs, mais ça ne fait pas de mal de le rappeler de temps en temps : la vie d’un dirigeant d’entreprise est loin d’être un long fleuve tranquille. Rares sont ceux qui n’ont jamais douté ou été tenté de jeter l’éponge face aux nombreuses difficultés qui jalonnent leurs chemins.

La véritable différence entre l’entreprise qui survit et celle qui succombe, c’est l’attitude de son dirigeant : va t’il rester seul, va t’il décider d’ignorer le danger ou va t’il accepter de se faire aider ?

Le dirigeant qui cherchera à s’en sortir seul sera confronté à l’ampleur de la tâche. Si une entreprise est confrontée à un problème qui met sa survie en jeu, ce ne sont pas quelques modifications à la marge qui lui permettront de se relancer durablement. C’est tout le projet entrepreneurial qui doit être analysé, repensé et modifié.

Foncer tête baissé, faire le mort ou se faire aider ?

Ignorer le danger est sans doute la pire des solutions. Une fois que la société a accumulé des dettes, notamment auprès de l’administration fiscale, ou qu’elle se trouve de fait en état de cessation de paiement, il n’est quasiment plus possible de la redresser de façon indolore.

Quelles que soient les difficultés rencontrées, le professionnel de l’accompagnement en restructuration et retournement d’entreprise que je suis met en œuvre une démarche en 4 étapes, la performance de chacune dépendant de la précédente.

L’audit : savoir où l’on en est pour choisir où aller

Après avoir audité l’entreprise, son activité, ses équipes et son environnement, il s’agit d’identifier et de formuler la stratégie à mettre en œuvre. A cette étape, l’œil du consultant extérieur est particulièrement efficace pour repérer les opportunités et transformer les obstacles éventuels en avantages concurrentiels.

J’ai ainsi été sollicité par une entreprise dont un important débouché disparaissait en raison d’une évolution réglementaire. L’entreprise disposait d’une solution de remplacement, mais son dirigeant pensait avoir des difficultés à la vendre car son prix était supérieur à la version obsolète. Grâce à une campagne de communication explicative et à un travail de formation et de motivation de la force de vente, ce qui était perçu comme un handicap est devenu un atout, donnant à l’entreprise une image de dynamisme, d’innovation et d’anticipation.

Une stratégie simple, claire et diffusée en interne

Une fois les orientations stratégiques identifiées et formulées, il faut concevoir la réorganisation et les formations à déployer pour donner vie à cette nouvelle stratégie. Un échéancier des évolutions attendues et un dispositif d’évaluation et de contrôle de l’avancée des projets sont déployés afin de permettre un pilotage réactif des changements mis en œuvre.

De la théorie à la pratique : la mise en œuvre opérationnelle

La troisième étape est celle de la mise en place opérationnelle des évolutions préconisées. Idéalement, les équipes de la société s’en occupent, accompagnées par un intervenant extérieur, qui repère et corrige les tendances à retomber dans d’anciens travers. Pour convaincre et motiver ses équipes, le dirigeant est cependant le seul en mesure d’expliquer, de montrer l’exemple et de convaincre ses collaborateurs de la pertinence du changement en marche.

A ce stade, l’entreprise a fait évoluer son offre, son organisation, ses pratiques commerciales (…) pour se transformer à nouveau en équipe performante. Mais le travail de restructuration n’est pas fini. Il faut également lui permettre de gagner en agilité, afin de lui éviter de se trouver à nouveau en mauvaise posture quelques années plus tard.

Pérenniser l’innovation et adapter la culture d’entreprise

C’est pourquoi la dernière étape est aussi importante et qu’il serait imprudent de la “zapper”, considérant que l’essentiel est déjà fait. Le dirigeant est doté d’un tableau de bord simple et lisible, agglomérant données internes et externes, pour lui permettre d’entériner les avancées apportées à son organisation, d’analyser minutieusement les premiers résultats et le ressenti de ses collaborateurs, etc.

L’objectif final est en effet de faire entrer le dirigeant et son entreprise dans une nouvelle ère, où chaque information viendra nourrir la réflexion, la stratégie et la décision éclairée du dirigeant.

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